AS Blainville : Au-delà des performances sportives

 

Par Paméla O’Neill | @pamie9

 

Pour l’AS Blainville, l’an 2 de PLSQ-F représente bien plus que des résultats sur le terrain. Le club souhaite notamment installer un sentiment d’appartenance chez les joueuses.

Les Blainvilloises ont connu une première saison de PLSQ-F assez satisfaisante, s’emparant du troisième rang du classement. Durant l’hiver, l’équipe a perdu quelques gros morceaux en raison de blessures, dont Alexandra Brunelle, qui s’est déchirée le tendon d’Achille, et Marie-Pier Gougeon, qui s’est quant à elle déchirée le ligament croisé intérieur. Ces imprévus ont fait en sorte que le club a dû recruter de nouvelles joueuses pour combler les pertes. « Le visage de l’équipe a un peu changé. On avait déjà prévu le coup la saison dernière en intégrant progressivement les filles qui jouaient en U-19. Il y en a deux qui ont fait le saut et d’autres qui tournent autour du groupe. L’an dernier, on avait aussi accueilli une joueuse haïtienne en essai et elle est revenue cette année avec des coéquipières, donc on les a toutes intégrées à l’équipe » affirme l’entraîneur Jean-Lou Gosselin, tout en soulignant qu’un noyau de joueuses est demeuré intact.

Ce mélange de nouvelles et de vétéranes est tranquillement en train de prendre forme. « Au niveau des objectifs, comme c’était le cas la première année et auparavant en senior AAA, on souhaite créer un bon esprit de groupe et réussir à le maintenir tout au long de la saison. Pour que les filles aient le goût de s’investir, de se dépasser et d’en faire plus pour le club. Pas seulement pour l’équipe semi-pro. Il y en a déjà quelques-unes qui ont pris en charge des équipes de filles de 9 à 11 ans. En plus, ça permet d’amener des jeunes aux matchs de la PLSQ… elles vont être impressionnées par leur entraîneure! C’est aussi ça, les objectifs. Ça dépasse largement le terrain » poursuit Jean-Lou Gosselin.

 

En déplacement

L’entraîneur blainvillois entrevoit d’un bon œil ce début de saison, d’abord puisque l’équipe a eu une meilleure préparation que lors de la première saison. Celle-ci a en effet traversé la frontière pour aller disputer des matchs face à deux universités américaines. « L’an passé, on n’avait pas eu la chance de faire un déplacement en équipe avant le début de la saison et c’est ce qui a manqué. Ce déplacement a permis aux filles de se connaître dans un environnement autre que le soccer » raconte-t-il.

Les Blainvilloises ont également affronté une équipe ontarienne de League1 la semaine avant leur premier match. « Ces matchs ont permis de mieux juger notre niveau. On a aussi pu évaluer toutes les joueuses dans plusieurs situations différentes et de trouver un rythme avant le début de la saison » ajoute-t-il.

 

Un départ en force

La saison a d’autant plus débuté en lion pour l’AS Blainville avec une victoire de 6-0 face au CS Mont-Royal Outremont. Même si la victoire confère une bonne dose de confiance à la formation, l’entraîneur reste tout de même prudent. « C’est sûr que ça fait du bien. Par contre, ça peut être trompeur. Je sais que MRO a une bonne équipe. Je ne crois pas que le match était représentatif. Je connais bien l’entraîneur Lyonel Joseph et il a eu des résultats à tous les niveaux. Je n’ai aucun doute qu’elles vont donner une bonne opposition à toutes les équipes » louange Gosselin.

Mais, l’an dernier, Gosselin se souvient que l’équipe avait aussi connu un bon premier match et par la suite, un très mauvais deuxième match. Il préfère ainsi ne pas prendre ce match comme référence et doit s’assurer d’une bonne performance de ses troupes durant le week-end qui approche. Les Blainvilloises rendront visite au CS Fabrose, ce samedi, à 19h.

 

Les opinions des chroniqueurs ne reflètent pas nécessairement celles de la PLSQ et de la FSQ.