À surveiller en 2018 en PLSQ masculine

 

Par Marc Tougas | @TougasMarc

 

Le début de la septième saison de la Première ligue de soccer à Québec est à nos portes : le Dynamo de Québec rendra visite à l’AS Blainville dimanche à 16h00 au Parc Blainville. Ce sera la seule rencontre du week-end, qui laissera toute la place au match d’ouverture de la saison 2018. C’est seulement les 5 et 6 mai que les huit formations de la division masculine entreront dans la danse, ainsi que – pour la toute première fois dans l’histoire de la PLSQ –, les équipes de la division féminine.

 

À surveiller cette saison dans la PLSQ masculine :

L’ASB, pour l’honneur de la PLSQ

Champion 2017 de la PLSQ, l’AS Blainville tentera de défendre son titre au cours d’un championnat qui s’étendra jusqu’au 30 septembre (la Coupe de la PLSQ, du premier tour jusqu’à la finale, suivra en octobre). Les hommes d’Emmanuel Macagno chercheront aussi à défendre l’honneur de la ligue dans son ensemble, puisqu’ils seront les premiers représentants de la PLSQ à participer au Championnat canadien.

La première étape de cette compétition commencera le 6 juin. L’ASB recevra alors les Blue Devils d’Oakville, champions de la League 1 de l’Ontario, au Complexe sportif Bois-de-Boulogne à Laval dans le cadre d’une série aller-retour qui se terminera le 13 juin en sol ontarien. Le vainqueur affrontera ensuite le Fury d’Ottawa de la USL, les 20 et 27 juin. Et le gagnant de cette série-là se mesurera en juillet au Toronto FC de la MLS.

À surveiller, donc, la façon dont l’ASB réagira à ce défi, lourd sur le plan physique en raison des deux matchs par semaine en juin, un rythme inédit pour les joueurs de la PLSQ. Le club a choisi de ne pas aller chercher des joueurs supplémentaires, jugeant que la situation sera gérable puisqu’elle restera circonscrite dans le temps (on se dit qu’au mieux, on se rendra jusqu’au TFC sans aller plus loin) et ne mettra donc pas en péril la quête d’un deuxième championnat de la PLSQ de suite.

 

Le Dynamo de l’an deux

Après un début de saison difficile en 2017 à ses premiers pas dans la PLSQ, le Dynamo a remporté huit de ses neuf derniers matchs et terminé en deuxième place (sans jamais vraiment menacer l’ASB au premier rang). On pourrait logiquement penser que l’équipe de Québec pourra reprendre là où elle a laissé à l’automne ; mais des changements apportés à l’effectif en raison du départ de certains équipiers, et aussi parce qu’on a continué de recruter des joueurs issus de la région, font en sorte que l’entraîneur Edmond Foyé reste modeste dans ses ambitions en début de campagne. On peut toutefois s’attendre à ce que la période d’ajustement soit beaucoup plus courte cette fois.

 

L’impact de Moojen au CSL

Un des principaux animateurs de la course au championnat, l’été dernier, le CS Longueuil revient avec pas mal la même ossature, outre l’ajout de recrues « bien ciblées » . Ce qui a plombé les chances de l’équipe en 2017, toutefois, ce sont notamment les nombreux centres qui n’ont pas été convertis en tirs cadrés. D’où l’embauche de Fred Moojen, meilleur buteur de la PLSQ de 2012 à 2016. Reste à voir si ce qui semble être un ajout complémentaire sur papier se traduira effectivement par une production de buts à la hausse.

 

Le CSMRO en mode rédemption

Quand on qualifie la saison 2017 « d’année de transition », l’entraîneur des Griffons de Mont-Royal Outremont Luc Brutus tient à préciser que le CSMRO « n’est jamais en transition » et « doit performer année après année ». Les changements apportés durant la saison morte ont d’ailleurs été faits dans ce but; il faut donc s’attendre à un retour en force du club qui a décroché le titre de saison en 2013, 2015 et 2016. Fred Moojen n’étant plus là, on mise sur une approche plus collective au chapitre de la production de buts.

 

Fabrose sans complexe

Qui dit équipe d’expansion, dit période d’adaptation (normalement). Celle du CS Fabrose sera-t-elle à l’image du Dynamo, ou sera-t-elle plus longue, comme ç’a été le cas pour le CS Saint-Hubert l’an dernier? Le club lavallois va miser sur des joueurs ayant déjà l’expérience de la PLSQ aux côtés de ses joueurs issus du club qui ont eu du succès dans le AAA. Les dirigeants du club lavallois semblent donc vouloir jouer au trouble-fête très rapidement.

 

Accéder à la cour des grands

Laquelle des trois équipes de bas de tableau de l’an dernier fera les plus grands progrès ? D’après un petit sondage-maison, plusieurs s’attendent à l’éveil du CS Saint-Hubert. Sans doute que le FC Gatineau fera mieux aussi puisque Sylver Castagnet en sera à sa deuxième année à la barre de l’équipe. Quant au FC Lanaudière, reste à voir à quel point la période de flottement actuelle au poste d’entraîneur-chef affectera les chances de l’équipe de bien faire. Mike Vitulano, qui a récemment obtenu un poste au secteur technique de la FSQ, commencera la saison à la barre du FCL mais ne pourra la terminer. On cherche un candidat qui pourra lui succéder « dans la continuité ».

 

Les opinions des chroniqueurs ne reflètent pas nécessairement celles de la PLSQ et de la FSQ.