RETOUR SUR 2016

Le CS Mont-Royal Outremont a remporté la Coupe D3 en 2016

 

En attendant la saison 2017, qui s’entamera le 6 mai, nous faisons un retour rapide sur la précédente en 14 points. Quatorze histoires qui ont marqué la dernière saison.

 

1 DE 14 | CS MONT-ROYAL OUTREMONT : ILS L’ONT DIT, ILS L’ONT FAIT

Nous débutons cette série par le champion, le double champion : le CS Mont-Royal Outremont. « Nous avions la coupe D3 entre les mains l’an passé, et nous l’avons échappée. Cette année, le mot d’ordre est clair : nous retournons à Toronto… » Ces paroles sont sorties de la bouche de Luc Brutus, président et entraîneur du CSMRO, avant le début de la saison. Après avoir mis la main sur le titre de la saison, leur donnant accès à cette prestigieuse confrontation contre le champion de la League 1 Ontario, les hommes de Brutus ont défait Vaughan Azzurri, 3-2, en finale de la Coupe pro div. III Interprovincial Cup, étoffant, du coup, leur palmarès déjà bien garni.

 

2 DE 14 | MAXIME OLIVERI (CS MONT-ROYAL OUTREMONT) : UN IMPACT IMMÉDIAT

L’élégant milieu de terrain est tombé dans l’œil du staff technique de l’équipe nationale présent au match aller de la coupe D3, mais malheureusement pour celui-ci, Oliveri a la citoyenneté… française. Outre ce match, celui qui était alors également éducateur à l’Académie de l’Impact de Montréal a connu une saison magistrale, réalisant sept buts en championnat, un en Coupe PLSQ et celui qui a fait la différence lors du match retour de la Coupe D3, en plus de distiller de nombreux bons ballons à ses coéquipiers et récoltant au passage cinq nominations de joueur du match de même que le Ballon d’argent, faisant de lui incontestablement le nouveau venu de l’année dans la ligue.

 

3 DE 14 | FREDERICO MOOJEN (CS MONT-ROYAL OUTREMONT) : LE COLLECTIONNEUR

Que ce soit sous les couleurs du FC L’Assomption (2012 et 2013), du FC L’Assomption-Lanaudière (2014) ou le CS Mont-Royal Outremont (2015 et 2016), les saisons se suivent et se ressemblent pour Frederico Moojen. L’ancien de l’Impact de Montréal collectionne en effet les souliers d’or, lui qui a raflé cinq titres en cinq saisons ! Le Brésilien d’origine a fait trembler les filets adverses à 83 reprises en 82 matchs de championnat. Avec 21 réalisations, à égalité avec Pierre-Rudolph Mayard (AS Blainville), la saison 2016 fut sa plus productive, saison lors de laquelle il a également mis la main sur le Ballon de bronze. Avec ceux en Coupe, il totalise 91 filets en cinq saisons.

 

4 DE 14 | ABRAHAM FRANÇOIS (CS MONT-ROYAL OUTREMONT) : UN DERNIER TOUR DE PISTE

Quatre-vingt-seize rencontres disputées toutes compétitions confondues de 2012 à 2016, neuf buts marqués, trois championnats (2013, 2015 et 2016), une Coupe PLSQ et le titre de joueur du match lors de la finale (2013) ainsi qu’une Coupe pro div. III Interprovincial Cup (2016) : voilà le remarquable bilan d’Abraham François en cinq saisons (dont la première avec le FC L’Assomption) dans la PLSQ. L’emblématique capitaine du CSMRO a en effet récemment annoncé sa retraite après une carrière professionnelle fort remplie de près de 20 ans qui lui a permis de goûter au soccer professionnel non seulement au Canada (Montréal, Toronto et Ottawa) et aux États-Unis (Saint-Louis et Détroit), mais également au Paraguay et au Vietnam. Le sympathique défenseur central, qui fêtera ses 40 ans en juin, gardera dans ses meilleurs souvenirs la victoire du Québec aux Jeux du Canada en 1997, de même que celle du Canada aux Jeux de la Francophonie à Madagascar la même année, la Coupe USL remportée avec l’Impact en 2004, ainsi que cette Coupe D3 conquise en novembre dernier lors de son tout dernier match.

 

5 DE 14 | AS BLAINVILLE : UN PREMIER TITRE

De passage dans nos bureaux avant le début de la saison, le gardien de l’ASB Jean-Lou Gosselin nous confiait, en notant « néant » à côté de « Titres » sur la page consacrée à son équipe dans le guide de presse, que cela allait changer cette année. Quelques mois plus tard, en défaisant le FC Gatineau 4-0 en finale de la Coupe PLSQ, la troupe d’Emmanuel Macagno remportait ainsi un premier trophée, fièrement reçu des mains du commissaire Kambiz Ebadi par son capitaine Nicolas Bertrand (photo).

 

6 DE 14 | JEAN-LOU GOSSELIN (AS BLAINVILLE) : L’INVINCIBLE

Après sa déclaration d’avant-saison (voir 5 de 14), Jean-Lou Gosselin a réalisé une remarquable année 2016, ponctuée par une séquence record d’invincibilité dans la cage de l’ASB. Après le but concédé sur penalty, à la 29e minute, le 4 juin face à Ottawa, le portier blainvillois n’a plus encaissé le moindre but jusqu’au 6 août contre Lakeshore (à la 47e minute), soit 8 matchs de championnat et de Coupe plus tard – une séquence d’invincibilité de… 737 minutes ! Son exploit lui a valu le tout nouveau Prix du commissaire, remis annuellement afin de souligner un accomplissement réalisé par un individu – administrateur, arbitre, entraîneur, joueur ou journaliste – relié à la ligue, lors de la présente saison ou sur une plus longue période.

 

7 DE 14 | PIERRE-RUDOLPH MAYARD (AS BLAINVILLE) : L’ALCHIMISTE

Papouche a fait trembler les filets adverses à 21 reprises, se méritant dans la foulée 9 nominations dans les joueurs de la semaine sur une possibilité de 18 durant le championnat, un sommet dans la ligue, lui permettant ainsi de changer son Ballon d’argent 2015 en or, en 2016, en plus de remporter le Soulier d’or, ex-aequo avec Frederico Moojen (CS Mont-Royal Outremont). L’ancien attaquant de l’Impact de Montréal a également terminé en première position des buteurs en Coupe, obtenant six réalisations en 5 matchs.

 

8 DE 14 | EMMANUEL MACAGNO (AS BLAINVILLE) : JAMAIS DEUX SANS TROIS ?

Sous la houlette d’Emmanuel Macagno, depuis 2015, l’ASB ne cesse de progresser : de son avant dernière position en 2014, l’équipe a grimpé en troisième place l’année suivante, puis en deuxième l’an dernier, en plus d’avoir remporté un premier titre en mettant la main sur la Coupe PLSQ, en octobre dernier. Ce qui fut noté et souligné par les journalistes qui suivent les activités de la ligue, ces derniers lui ayant décerné le titre d’Entraîneur de l’année au cours des deux dernières saisons. Jamais deux sans trois ? Au-delà de l’honneur individuel, c’est ce qu’il se souhaite, puisqu’un tel scénario serait synonyme en amont d’une autre très belle saison pour l’équipe des Laurentides…

 

9 DE 14 | GILBERT BAYIHA (CS LONGUEUIL) : LE LION ACCROCHE SES GANTS

Lorsqu’il fut sacré champion à son année inaugurale dans la PLSQ, en 2014, le CS Longueuil comptait dans ses rangs un gardien très talentueux et expérimenté : Gilbert Bayiha. Titulaire 16 fois (sur 20 matchs), le lion a été… indomptable entre les perches, aidant son équipe à présenter la meilleure défense du championnat, à égalité avec le FC Gatineau. La même année, il s’inclina en finale de Coupe 1-0 contre cette même équipe, ratant de peu le doublé, et en Coupe D3 contre l’Académie du Toronto FC. Avant de débarquer en Amérique, en 2013, Bayiha a comptabilisé environ 75 matchs en Ligue 2, en France, de même qu’une centaine en D1 chypriote, en plus d’avoir été la doublure de Carlos Kameni, l’actuel portier de Málaga en Liga espagnole, lors de la Coupe d’Afrique des moins de 20 ans, au Ghana, en 1999, où il joua trois matchs et termina en troisième place, et lors de la Coupe du monde des moins de 20 ans, la même année au Nigéria. N’ayant pas disputé la moindre rencontre en 2015, il décida de mettre définitivement fin à sa carrière au terme de la saison 2016, à l’âge de 37 ans. Tel que convenu en début de saison avec l’entraîneur Anthony Rimasson, il disputa le dernier duel du championnat, son unique avec l’équipe première en 2016, le 22 octobre, à domicile (perdu 2-3 face à l’AS Blainville), où il fut honoré dans une sorte de match gala (photo). Celui qui fut proclamé Entraîneur équipe masculine LSEQ de l’année en 2015, après qu’il eut mené l’équipe U18M AAA du CSL à la médaille d’or au championnat canadien, pourra désormais se consacrer pleinement à transmettre son savoir aux jeunes du club.

 

10 DE 14 | KEVIN DEAN CHAN-YU-TIN (LAKESHORE SC) : L’INTERNATIONAL MAURICIEN

Fin avril 2016, le téléphone de Kevin Dean Chan-Yu-Tin sonne. Au bout de la ligne : un membre du staff technique de la République de Maurice, qui l’avise que le sélectionneur Joe Tsupula désire le convoquer pour le camp qui aura lieu un mois plus tard. Le médien de Lakeshore – qui détient la double citoyenneté – s’envole donc vers Port-Louis, à l’Île Maurice, le 26 mai. Suite à ce camp, l’ancien membre de l’équipe nationale canadienne des moins de 17 ans, alors âgé de 25 ans, est retenu dans le groupe de 18 joueurs pour le duel de qualification de la Coupe d’Afrique des nations (CAN) 2017 contre le Ghana, disputé le 5 juin, et auquel il joue les 15 dernières minutes. Après ce match, perdu 0-2, il prend part au tournoi de la COSAFA (Counsil of Southern Africa Football Associations), en Namibie, du 11 au 25 juin, où il participe à deux rencontres (photo, à droite, versus Lesotho). Il est de nouveau convoqué pour le dernier match de qualification pour la CAN, le 3 septembre, à Maputo, contre le Mozambique. Défaite 1-0, l’Île Maurice ne se qualifie pas pour la CAN. Ayant grandement apprécié ces expériences, le Lasallois n’espère qu’une chose : que son téléphone sonne de nouveau…

 

11 DE 14 | OLIVIERI (FC LANAUDIÈRE), RIMASSON (CS LONGUEUIL) ET AOUADI (FC GATINEAU) : DE NOUVEAUX ENTRAÎNEURS EXPÉRIMENTÉS

Malgré son jeune âge, Andrew Olivieri (photo, à gauche), 36 ans, a déjà une feuille de route fort étoffée. L’ancien gardien de l’équipe nationale des moins de 23 ans (2002-2003) et de l’Impact de Montréal (2003 à 2005) a passé plusieurs années à l’ARS Lac St-Louis (2004 à 2011), avant d’occuper diverses fonctions au sein des programmes nationaux. Notamment, il dirige la sélection canadienne féminine des moins de 20 ans lors des Coupes du monde 2012, au Japon, et 2014, au Canada, puis, à titre de membre du staff technique de l’équipe nationale féminine, il remporte la médaille de bronze aux Jeux olympiques de Londres, en 2012. Depuis 2016, il est l’entraîneur-cadre de l’ARS Lanaudière et l’entraîneur du FC Lanaudière, dans la PLSQ.

Joueur amateur en France, Anthony Rimasson (photo, à droite) attrape la piqûre du coaching à l’âge de 17 ans, et s’y investit dès lors pleinement. Il travaille durant cinq années pour la Fédération française de football, puis se joint au Centre de formation du Stade Rennais, pour deux ans, et ensuite à celui du Stade Brestois, pour dix ans, avant de débarquer au Benfica Lisbonne pour une année très riche en enseignements. En juin 2015, il traverse l’Atlantique et s’engage avec le Club de soccer de Longueuil, à titre de directeur technique et d’entraîneur de l’équipe première qui évolue dans la PLSQ.

Après une carrière de joueur sous les couleurs de différents clubs en Tunisie, et lors de laquelle il fut capitaine des sélections tunisiennes U15, U17 et U20, ponctuée d’une participation à la Coupe du monde U17, Nabil Aouadi a entraîné plusieurs équipes de D1 et D2 en Tunisie et en Arabie Saoudite. Lors de son aventure en PLSQ, qui ne dure finalement qu’une seule saison, il mène le FC Gatineau à une deuxième finale de Coupe PLSQ, perdue 0-4 contre l’AS Blainville.

Quant à eux, Olivieri et Rimasson entameront prochainement leur deuxième saison en 2017. Avec une saison d’expérience dans la ligue et une entre-saison pour effectuer les ajustements leur permettant de bâtir leur équipe à leur image.

 

12 DE 14 | FC LANAUDIÈRE ET FC GATINEAU : ORIENTATIONS OPPOSÉES

En vue de la saison 2016, l’ARS Lanaudière a pris en charge les équipes de la PLSQ et de la réserve, qui étaient jusque-là opérées par le club L’Assomption. « Ça faisait partie de la vision de la région, puisque ça nous permet d’avoir une continuité avec nos programmes régionaux », avait expliqué Andrew Olivieri, entraîneur-cadre de l’ARS Lanaudière et entraîneur du FC Lanaudière, lors de son entrevue avec Marc Tougas, le 15 juin 2016.

Au terme de la saison 2016, le FC Gatineau, qui était géré par l’ARS Outaouais depuis son entrée dans la ligue en 2013, a été transféré à l’ASH. L’ARS avait clairement indiqué que son objectif était de procéder ainsi lorsque l’un de ses clubs se sentait prêt à poursuivre l’aventure dans la PLSQ. La contribution de Marc St-Amour au développement du FC Gatineau et de la ligue a été soulignée lors du Tapis rouge, alors qu’il fut finaliste du tout nouveau Prix du commissaire, remis annuellement afin de souligner un accomplissement réalisé par un individu – administrateur, arbitre, entraîneur, joueur ou journaliste – relié à la ligue, lors d’une saison ou sur une plus longue période.

Deux clubs, deux modèles, mais un seul objectif : gagner !

 

13 DE 14 | CHARBONNEAU, CHÉNARD ET MORISSET : DE LA PLSQ AUX JEUX OLYMPIQUES

Marie-Josée Charbonneau (gauche), Carol-Anne Chénard (centre) et Suzanne Morisset (droite) ont officié, ensemble, à trois reprises au début du championnat 2016 de la PLSQ, des matchs qui leur ont servi de préparation en vue des Jeux olympiques de Rio de Janeiro, auxquels elles furent sélectionnées. Le trio d’arbitres québécois a eu le privilège d’être assigné au match d’ouverture (Brésil – Chine) et à la finale (Suède – Allemagne), de même qu’à un quart de finale (Brésil – Australie). Après les Jeux, Charbonneau (35 matchs en PLSQ) a pris sa retraite internationale comme arbitre assistante, alors que Morisset (27 matchs en PLSQ) a définitivement mis un terme à sa carrière.

 

14 DE 14 | ROSA, MOOJEN, LE BRAS ET OLIVERI (CS MONT-ROYAL OUTREMONT) : DES TERRAINS AU STUDIO

Lors de sa toute première émission, diffusée le 16 septembre, sur les ondes de Radio-Canada, Au suivant a fait appel à quatre joueurs de la PLSQ, à savoir Sean Rosa (#7), Frederico Moojen (#10), Kévin Le Bras (#9) et Maxime Oliveri (#6), afin que ces derniers exécutent quelques gestes techniques. Les quatre joueurs du CSMRO, forcément plus habitués à performer sur un terrain que dans un studio, ont grandement apprécié l’expérience. Olivieri (qui s’est engagé au CS Longueuil en vue de la saison 2017 ; 2 de 14) et Moojen (3 de 14) ont déjà fait l’objet d’un reportage lors de cette série. Quant à lui, Le Bras, qui est retourné en France, a vu peu d’action, n’ayant participé qu’à cinq matchs, tous à titre de remplaçant. Rosa, en revanche, a été l’un des fers de lance du CSMRO, agissant à titre de moteur offensif dans l’entrejeu, réalisant neuf buts et servant de nombreux caviars à ses partenaires. Il fut finaliste lors du Tapis rouge.