PLSQ-F : Une saison inaugurale satisfaisante

Le Dynamo de Québec, la première équipe championne de la PLSQ-F

[De gauche à droite : Mathieu Chamberland (DG FSQ), Marie-Joëlle Vandal (gardienne), Alfred Picariello (entraîneur), Paul Gariépy (président) et Alexandre Harvey (gouverneur) ; crédit photo : Stéphane Gaudreau]

Par Paméla O’Neill | @pamie9

La première saison de PLSQ-F a pris fin le week-end dernier. Nous profitons donc du moment pour faire un bilan avec Martin DesGroseilliers, adjoint au commissaire de la PLSQ.

D’abord, les dirigeants de la ligue sont satisfaits des débuts de la PLSQ-F. « Le jeu était très intéressant sur le terrain. C’est sûr que Québec s’est démarqué des autres équipes. Mais si nous regardons le classement, c’était quand même serré et chaque équipe pouvait battre les autres. Il y avait une grande parité. Nous avons vu le FC Sélect, qui a longtemps été dernier du classement, monter en quatrième position lors du dernier week-end! » précise Martin DesGroseilliers.

Sur le terrain, nous avons d’autant plus vu briller plusieurs jeunes joueuses. « Les joueuses étaient satisfaites du niveau de la ligue et considèrent que le niveau était plus relevé que la Ligue élite. Nous espérons donc qu’il y aura de nouvelles bonnes joueuses qui feront le saut l’an prochain. Il y avait également beaucoup de jeunes de 16 ou 17 ans, alors grâce à la ligue, leur développement va s’accélérer et, quand elles auront deux ou trois ans d’expérience, le niveau sera encore plus relevé. Au niveau sportif, nous sommes donc très contents » ajoute-t-il.

Nous avons ensuite noté un certain engouement autour de la saison inaugurale de PLSQ-F, auquel ces jeunes joueuses ont certainement contribué. « Nous avons vu plusieurs matchs avec des foules intéressantes! Puisqu’il y a beaucoup de jeunes dans les équipes, ça attire les parents. Évidemment, lorsque nous les mélangeons avec des joueuses qui ont acquis un certain statut, le tout devient intéressant pour les spectateurs  » mentionne-t-il.

Une meilleure préparation

Dès la fin du mois, une rencontre aura lieu avec les clubs pour discuter des bons coups et des points à améliorer. « Je dirais que les améliorations vont se faire naturellement. Les quelques difficultés ont été occasionnées parce que tout s’est fait très rapidement. Il y avait par exemple une date limite pour sélectionner l’effectif. Avec une longue saison morte, les équipes auront plus de temps pour se préparer. Nous nous attendons à ce que la préparation en général soit mieux. Les clubs auront plus de temps à l’interne pour organiser leurs matchs ou encore pour recruter plus de bénévoles. Nous aussi, à la ligue, nous aurons plus de temps » affirme Martin DesGroseilliers.

L’entente avec les équipes d’origine de la PLSQ-F stipule que les deux premières saisons de la ligue seraient écourtées, pour permettre aux joueuses de s’adapter. Le championnat devrait ainsi encore se dérouler entre le début du mois de mai et la mi-août l’an prochain. « Tous ces points seront discutés. Ce n’est pas impossible qu’un club suggère que la saison soit complète, comme chez les garçons, et que tout le monde accepte, mais en principe, nous gardons le même format. Au moins, avec l’ajout de Fabrose, le calendrier sera équilibré » souligne-t-il.

Pour ce qui est de la Coupe PLSQ, elle serait instaurée dès l’an 3 lorsque la saison sera complète. Et il n’est pas impossible que la Coupe D3 contre le champion ontarien soit éventuellement de retour du côté féminin. « C’est sûr qu’il y a des discussions avec la League 1 Ontario pour voir s’il y a une possibilité de créer cette compétition telle qu’elle existait du côté masculin, avant la participation des équipes au Championnat canadien. Mais, pour faire cette compétition, il faut une saison un peu plus longue, avec au moins deux week-ends supplémentaires pour disputer des matchs aller-retour » note-t-il.

Donc, pour les prochains mois, l’heure est aux discussions, aux améliorations et surtout à la préparation de la deuxième saison. Avec une première année d’expérience et plusieurs mois devant eux, les clubs seront encore plus prêts pour entamer cette nouvelle étape. Les camps d’entraînement devraient probablement commencer à se mettre en branle après les Fêtes, pour un retour à l’action dès le mois de mai. D’ici-là, notre chronique prend relâche et nous vous retrouverons avec plaisir en 2019!

Les opinions des chroniqueurs ne reflètent pas nécessairement celles de la PLSQ et de la FSQ.